samedi 25 juillet 2015

Quand le béton se fait toile

Freddy Spinati, originaire de Saint-Antoine-de-Ficalba, artiste autodidacte installé à son compte depuis quatre ans et peintre décorateur sur grandes surfaces. La fresque qu'il a réalisée sur la paroi en béton s'inspire du patrimoine, notamment industriel, du Fumélois. Le choix des sujets a été fait en accord avec la municipalité : la machine de Watt, un portrait de James Watt inventeur de la machine éponyme, un train à vapeur qui amenait le charbon à l'usine, la Fonderie, une vue de la Gare de Fumel à la fin des années 1860 (notez l'absence du clocher de l'église qui ne sera terminée qu'en 1907), le barrage avec le reflet de l'usine sur le plan d'eau, la «centrif», l'évocation du Centre Pompidou (les gros tuyaux ont été fabriqués à Fumel) et le parc des sports Henri-Cavallier, temple du rugby local.
Marie-Lou Talet, adjointe à la mairie, est un peu l'âme de cette réalisation : «Ce gigantesque panneau de béton était le «point noir» de cette voie verte. Nous avons décidé de le «gommer». Pour ce faire, nous avons fait appel à un artiste local pour visualiser des marques historiques du patrimoine industriel et culturel du Fumélois ainsi que le lieu avec la gare et le train. À droite, il y aura une plaque métallique qui évoquera le rock à Fumel. Les trois piliers situés en face seront utilisés pour représenter les trois cheminées disparues des hauts fourneaux. Tout à fait à droite, vous découvrirez la signature de l'artiste. Cet ensemble se veut intergénérationnel : de la construction de la gare, vers 1860, aux années rock, un gros siècle plus tard».
L'ensemble sera bientôt complété par un autre trompe-l'œil, peint sur le panneau de béton qui fait face en venant de Libos : une entrée de train en gare de Fumel.





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